Mon Titi,
Depuis mon premier cri, la vie, je la subis. Victime de boulimie puis d'anorexie, me voici amaigrie, affaiblie, rabougrie. Une décennie en psychiatrie en compagnie de ma maladie.
Mais c’est fini ! Je réagis, fini les psys, les soucis ; ma maladie, je la maudis, je la détruis, je la remercie et je l'oublie. C’est fini, je fuis cette vie sans vie.
Paris, me voici. Un titi m'épie. Je lui souris. Il me séduit, me dit que je suis jolie. On se marie, on vit, on rit et on vieillit. Mon Titi, mon mari, mon ami, Merci.
Linda Martin
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