● L'oxymore est une figure de style consistant à allier deux mots de sens contradictoires.
Exemple : "une obscure clarté", "une douce souffrance"...
● Le mot-valise est un mot formé par la fusion d'au moins deux mots.
Exemple : "japoniaiserie" formé par "Japon" et "niaiserie" ; "tapuscrit" formé de "taper" et "manuscrit".
● L'hyperbole est une figure de style qui consiste à exagérer l'expression pour mettre en relief une idée Exemple : "un géant" pour "un homme grand"
L'apaisante souffrance que je vis depuis un an m'a permis de découvrir mes capacités et mes véritables désirs et d'entrer en chemination vers mon véritable moi.
Eilis
L'avoir revu l'avait rendue tristement heureuse et l'avait remplie d'une frustrante satisfaction. Il avait suffi d'un regard pour qu'elle ne cesse de se tourmentir. Elle ne l'aimait plus et en pleurait. Quel triste destin de se laisser partir quand leurs deux âmes souhaitent se retenir.
Adora B.
Jalouse de son destin royal, la fée de la contrée se faufila la nuit montée dans le palais miteux du roi et profita du sommeil de la princesse pour la changer en monstre. En se levant au petit matin, celle-ci sentait que son corps et sa tête étaient plus lourds qu’à la normale. Se débattant pour atteindre le miroir de la coiffeuse, elle vit avec horreur une princesse laide et hideuse. Honteuse, elle se voila la face et s’enfuit à toute vitesse dans l’obscurité de la forêt voisine, échappant ainsi aux regards écoeurés et meurtriers des commères de la Cour. La dangereuse fée assoiffée de pouvoir et de vengeance, avait réussi son coup. À quelques pâtés d’arbres, se trouvait une petite mare boueuse où pataugeait un alligator maigrichon et au premiers abords inoffensif. En voyant un étrange gros animal arriver, l’alligator s’engouffra dans l’eau de peur de servir d’amuse-bouche. C'était la monstrueuse princesse qui errait depuis maintenant toute la matinée. Elle s’écroula de fatigue près de la rive. Elle guettait avec dégoût son reflet, puis versait d’immenses larmes de telle façon que le marais s’agrandit. Attendri par tant de sensibilité, l’alligator se rapprocha et dit : « Que se passe-t-il petit monstre ? » Irritée d’avoir été découverte, la princesse se camoufla le visage et riposta : « Que me veux-tu vieux lézard rampant ?! » « Ah non alors ! répondit-il avec agacement. Je ne suis pas un lézard ! Je suis l’alligator de ce marais. » « Pffffouaaaah ! pouffa la princesse, qui pleurait cette fois de rire. Toi un alligator ? Mais bien sûr ! Et moi je suis une princesse changée en monstre ! »
Adora B.
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